11 juillet 2011
Petit rappel des péripéties précédentes…
2010 :
Gérard Traille et Patrice Rio, grimpeurs doués (c’est peu de le dire…), ouvrent une nouvelle voie d’escalade baptisée « Cathédrale de Pyrène » sur le Petit Pic d’Ansabère. Ils découvrent au milieu de la paroi à 120m du sol et à autant du sommet, un haut méandre soufflant un vent frais et revigorant.
Gérard Traille et Patrice Rio, grimpeurs doués (c’est peu de le dire…), ouvrent une nouvelle voie d’escalade baptisée « Cathédrale de Pyrène » sur le Petit Pic d’Ansabère. Ils découvrent au milieu de la paroi à 120m du sol et à autant du sommet, un haut méandre soufflant un vent frais et revigorant.
Gérard Traille en parle à ses collègues du PGHM, info qui
tombe dans les oreilles affutées de Vincent Quatrepoint, membre du GSO, qui en
parle à ses acolytes spéléos oloronnais et palois.
Rendez- vous est pris pour 2011…
2011 :
Enfin l’entrée, rassurante ; ça souffle frais. Il y a un tas de guano spectaculaire.
2011 :
Une reconnaissance est décidée. La « marche d’approche »
nous laisse deux choix : soit escalader le bas de la paroi par la voie
(8a), soit en rappel depuis le haut. Personnellement, je ne sens pas trop le 8a
en bottes, Gérard C. et Vincent non plus.
Le 11 juillet, l’opération aéroportée est déclenchée :
Gérard C., Christine, Henri et moi-même montons à pied depuis le pont Lamarie
pour grimper les 1000 m qui nous
séparent de la crête du petit Pic. Vincent, Gérard T. et Marseille profiteront
d’un vol d’entrainement de l’hélico de la Gendarmerie pour déposer sur la crête
les 200m de cordes et autres.
Sitot dit, sitot fait. Nous regardons avec envie l’hélico
passer et déposer en appui patin nos compagnons et les kits alors que suant à
grosses gouttes nous reprenons notre souffle.
Gérard T. se lance dans le vide. Personne ne se bouscule
pour le suivre.
A mon tour… J’ai un coup de stress avec mes 250m de
vide.
Une longueur en fil d‘araignée et j’oscille dans le néant, à
5m de la paroi. Le site est extraordinaire, la sensation inoubliable.
Enfin l’entrée, rassurante ; ça souffle frais. Il y a un tas de guano spectaculaire.
Un méandre très « méandreux » et étroit, très haut
(40m ?) est exploré. Il s’élargit. Ca continue ! Gelés, nous faisons
demi tour.
Nous descendons en rappel (2x60m) la bas de la paroi en
utilisant les relais de la voie d’escalade.
Rendez- vous l’an prochain !